Une ville est aussi intelligente qu’elle sert les divers intérêts de ses habitants. Les villes sont en pleine transition digitale. Elles deviennent Smart pour servir les défis de l’urgence écologique, du besoin de « vivre ensemble », de défis démographique, économique et social. Cela requiert un engagement citoyen conscient du bouleversement de l’économie digitale. Les datas de l’habitant sont captés différemment qu’il soit consommateur, usager ou citoyen. Cette Data doit être intègre, infalsifiable, temps réel mais historicisée, partagée et exploitée pour le bien commun. Les nouvelles économies locales en dépendent. Transformer une ville en une « smart city » implique un plan à long terme et une intégration de différentes technologies, la blockchain propose un environnement basé sur une certaine transparence, la confiance et le respect de la vie privée. Elle interagit avec l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets (IoT) et la big data comme composants clés d’une smart city. L’intérêt individuel du consommateur grignote l’intérêt collectif des usagers, et les citoyens en appellent au tiers de confiance institutionnel (Ville Région, Etat) pour défendre l’intérêt général. C’est dans ce cadre que le bâtiment intelligent s’insère dans un éco-quartier, lui-même dans une Smart City puis dans un territoire intelligent. L’économie de la Data est au centre de cette nouvelle économie. Le citoyen est l’habitant actif avec une conscience de son environnement. Il doit avoir la volonté de peser sur son destin. L’économie circulaire, durable, l’optimisation des consommations énergétique, eaux, des déchets, favoriser les baisses de charges nécessite une visibilité, une transparence, une participation citoyenne.
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